15 mai 2018

Guide de la Demandeuse et du Demandeur d’Asile à Paris


EN CAS D’ARRESTATION
© Collec f La Chapelle Debout !

En tant que demandeur d’asile ou sans- papiers, vous êtes exposé.e au danger de faire l’objet d’un contrôle d’identité dans la rue, dans le métro, dans une gare mais aussi à la préfecture ou dans votre centre d’hébergement et d’être arrêté.e par la police.

Ce document a pour but de vous expliquer comment faire pour réduire au minimum les risques d’une arresta on et/ou pour essayer de vous sor r de réten on si vous êtes arrêté.e. Ce document existe car nous sommes solidaires avec les migrant.es et les sans-papiers et contre la répression.

Les documents et informations à avoir sur vous :

Ne jamais avoir son passeport sur soi et ne donnez jamais votre passeport.

Ayez toujours sur vous :

● Le reçu du dépot de votre dossier si vous avez un dossier en cours (récépissé de demande d’asile ou dossier préfecture)
● Votre attestation d’hébergement si vous êtes hébergé (photocopie)
● Vos certifi cats médicaux si vous avez un suivi médical (photocopie)
● Une carte teléphonique
● Les coordonnées téléphoniques d’une personne de confiance ou membre d’une association à prévenir IMMEDIATEMENT si vous êtes arrêté.e ou placé.e en retention
● Si vous les avez, les coordonnées d’un avocat.


Guide de la demandeuse et du demandeur d'asile à Paris

08 mai 2018

METRO : Who is Ken Isaacs, President Trump's nominee to the UN?

Trump's nominee to head the International Office of Migration has extensively tweeted anti-Muslim sentiments and conspiracy theories.


President Trump has attracted criticism with his nominee to head the United Nations' migrant relief organization, Ken Isaacs, as reporters have uncovered tweets by Isaacs expressing anti-Muslim views and support of conspiracy theories.

METRO

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InfoMigrants : Les femmes migrantes plus exposées aux violences

Un rapport de l’association France Terre d’asile rendu public mercredi 2 mai met en lumière les violences subies par les femmes migrantes une fois arrivées en France. Ces dernières sont confrontées à des viols, agressions, exploitations, préjugés… 

On parle souvent des migrants mais très rarement des migrantes. Pourtant, les femmes représentaient en 2017 35% des demandeurs d’asile et 40,5% des personnes sous la protection de l’Ofpra
Et alors que sur la route de l’exil, elles sont vulnérables et cibles de dangers en tant que femmes, un rapport de France Terre d’asile (FTA) publié le 2 mai met en lumière les difficultés que ces femmes rencontrent, une fois arrivée sur le territoire français, notamment les violences auxquelles elles sont exposées.


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Le Parisien : Sauvetage de migrants : tensions entre gardes-côtes et ONG au large de la Libye

Plusieurs associations dénoncent le traitement infligé aux migrants par les garde-côtes libyens. Ces derniers travaillent en coordination avec l’Italie.


Toujours pas d’apaisement en Méditerranée entre ONG et gardes-côtes libyens. Ce week-end, plusieurs navires humanitaires souhaitant s’approcher d’embarcations de migrants en détresse se sont vus refuser l’accès.
« Les Libyens agissent comme des pirates dans les eaux internationales, exigeant que leur soit reconnue une autorité. Ils agissent hors du droit et ils le font avec des moyens fournis par le gouvernement italien », a accusé sur Twitter le député italien de gauche Riccadro Magi. Samedi, il était à bord de l’Astral, un voilier appartenant à l’ONG Proactiva Open Arms, lorsqu’une vedette libyenne a ordonné au navire de s’éloigner.

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Les Jours : Les noyés du désert

Les routes de la migration tuent, bien avant la Méditerranée. Au Niger, le Sahara est un cimetière de corps anonymes.

C’est un classeur d’écolier, avec l’ancien footballeur français Youri Djorkaeff en couverture. À l’intérieur, une douzaine de feuilles A4 ont été glissées dans des pochettes plastique. Sur chacune d’entre elles, six visages de jeunes hommes, parfois floues à force d’avoir été scannées, agrandies, imprimées. À côté, une indication de la route prise depuis Gandiole ou Thiaroye, deux petits villages de pêcheurs au Sénégal. « Départ en Espagne via la Mauritanie », « Départ en Espagne via le Maroc »… Tous ont disparu en chemin. Les messages ressemblent à des bouteilles jetées dans le désert : nous sommes à Agadez, au Niger, à plus de 3 000 km de la côte atlantique, que ces jeunes hommes ont peut-être longée pour se rendre jusqu’à Gibraltar ou rejoindre Ceuta et Melilla, enclaves espagnoles au Maroc. Ont-ils péri en Méditerranée, comme PM390047, le propriétaire du téléphone portable jaune qui attend à la morgue de Milan ? Leurs familles, sans nouvelles depuis des années, ont mis les photos à la disposition du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) en 2014, pour qu’elles soient montrées aux étrangers de passage à Agadez, lieu de transit de centaines de milliers de personnes en partance vers l’Europe (lire l’épisode 6, « Au Niger, la frontière invisible de l’Europe »).


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29 avril 2018

28 avril 2018

Public Sénat : Officiers du droit d'asile

Dans les bureaux de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides, des hommes et des femmes accueillent ceux qui viennent du monde entier pour bénéficier du droit d'asile. Ce sont les officiers de protection de l'OFPRA. Ils écoutent, interrogent, décident de donner la protection de la France, ou de la refuser le plus souvent. Voici une immersion à leurs côtés, au sein de cet établissement public pas comme les autres. Un documentaire de Pierre-Nicolas Durand. Une production 'EKLA PRODUCTION'

Public Sénat

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Hautes-Alpes: Nouvelles et demande de soutien pour les "3 de Briançon"

Des informations sur la manifestation des identitaires qui a eu lieu au Col de l’Echelle 

Quelques informations sur ce qui est en train de se passer en ce moment, suite à un cortège qui a été organisé par des « solidaires » à Montgenèvre et en réaction à la manifestation fasciste.
Quelque 200 personnes ont accompagné dans un cortège une vingtaine d’exilés qui souhaitaient se rendre en France, depuis le refuge Chez Jesus à Clavier (situé à quelques centaines de mètres de la frontière).
Il faut savoir que depuis que les stations de ski ont fermé, la frontière a été fortement militarisée et il est devenu plus difficile pour les exilés de passer.
Un cortège pacifique a donc été organisé par les militants du squat. Des militants français, italiens et d’autres nationalités étaient présents.

A la fin du cortège, après quelques heures de marche, arrivés à Briançon, 3 personnes, 2 suisses et une italienne, ont été mises en détention provisoire.
Les 2 suisses ont été placés à Gap, puis transférés aux Baumettes, à Marseille. La fille a été dès le début détenue à Marseille.
Audience prévue le 31 mai.
Les avocats sont en train d’essayer de les libérés.

Selon Reporterre:
"C’est la première fois qu’en France, des « délinquants solidaires », comme disent les associations d’aide aux migrants, vont en prison."

Accusation:
« aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière et en bande organisée »
Peine maximale: 10 ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende avec une interdiction de pénétrer sur le territoire français.

La solidarité s’organise.
Bastien, un des deux suisse, est étudiant à l’Université de Genève, qui suit de près le dossier.

Le comité de soutien a créé une page Facebook (https://www.facebook.com/Libert%C3%A9-pour-les-3-de.../) et un compte twitter: https://twitter.com/Soutien3db
Merci de partager, liker, twitter, faire du bruit!



Tous Migrants et Délinquants solidaires sont également en train d’organiser des manifestations de soutien.

Si vous voulez participer faites une demande sur jlobjoit@gmail.com je transmettrai.

Voir aussi sur seenthis.net les tags # Briançon  #frontière_sud_alpine  #réfugiés

Egalement  http://seen.li/erfi

27 avril 2018

Centre Primo Levi : Citoyens solidaires : héros ou criminels ?

Bonjour ,
« Chaque jour, je devais prendre la pire décision qui soit : qui sauver de la noyade ? [...] On essayait de sauver d’abord les enfants. Lorsqu’on les sortait de l’eau glacée, leurs petits pieds étaient les plus froids que j’aie jamais vus. »
Ce sont les mots de Manuel, un pompier espagnol qui sera bientôt jugé pour trafic d’êtres humains. Dans moins d’un mois, il comparaîtra devant les tribunaux grecs pour avoir sauvé des hommes, des femmes et des enfants de la noyade. Chaque jour, de courageux bénévoles partout en Europe risquent la même chose que Manuel. Mais nous avons un plan.
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Migreurope : Procès des « Moria 35 » sur l’île grecque de Chios

Dans la continuité de l’intérêt que porte Migreurop aux révoltes dans les camps et aux mobilisations des exilé·e·s, le réseau participe aux observations internationales du procès de Moria, dans lequel 35 personnes sont poursuivies pour avoir dénoncé leurs conditions de détention inhumaines lors d’une manifestation. Fort de son expérience en matière d’observations judiciaires, le réseau Migreurop – qui a pris position pour la fermeture de tous les camps d’étrangèr·e·s – assiste à ce procès, symbole de l’iniquité des politiques migratoires mises en œuvre par les États membres de l’Union européenne (UE). Par sa présence et la production de comptes-rendus quotidiens, il soutiendra les luttes des exilé·e·s en contribuant à les rendre visibles.

Le 18 juillet 2017, 35 résidents du hotspot de Moria sur l’île de Lesbos en Grèce ont été arrêtés à la suite d’une manifestation organisée quelques heures plus tôt dans le camp et à laquelle plusieurs centaines d’exilés avaient participé pour protester contre leurs conditions de vie indignes et inhumaines.

Migreurope

Voir aussi  le compte rendu d’audience de Giorgos Pagoudis à Chios pour le quotidien grec Journal de Rédacteurs (Efimerida tôn Syntaktôn)

efsyn.gr et Ici

Sur les conditions de vie dans le hotspot de Moria et sur les conséquences de l’accord UE-Turquie : Voir le rapport du Gisti « Accord UE-Turquie, la grande imposture - Gisti », juillet 2016
Gisti
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Supplément d’information au 28/04/2018 concernant le déroulement du procès de 35 de Moria
 (Traduction du reportage de Giorgos Pagoudis, correspondant à Chios du quotidien grec du Journal de Rédacteurs )
Lors du troisième jour d’audience du procès de 35 de Moria, les témoignages à charge de policiers ont été démentis par plusieurs éléments dont des documents audiovisuels. Les vidéos projetés ont en effet montré que l’affirmation du commandant de la brigade de CRS selon laquelle ce jour du 18 juillet 2017 des vents violents  soufflaient  sur l’île et risquaient de transformer les feux de poubelles en véritable incendie incontrôlable qui aurait pu mettre en danger la vie des résidents de Moria, n’avait aucun fondement. Qui plus est, dans les vidéos, on ne voit à aucun moment  les réfugiés qui vont être arrêtés en train de lancer des pierres contre les forces de l’ordre. 
Un autre point qui sape complètement la crédibilité de la version policière des faits est l’heure des arrestations qui se situe pour la plupart des prévenus après 16h. Or selon les témoignages concordants des témoins de la défense les incidents étaient déjà terminés à 15h càd au moins une heure avant l’arrestation des accusés, ce qui veut dire qu’il est impossible qu’ils  aient été pris sur les faits comme les prétendent les policiers. Tandis que pour d’autres prévenus, il y a des témoignages comme quoi ils étaient ailleurs à l’heure des incidents, soit à des rdv médicaux, soit en train de participer à des activités de  groupe, organisées par des volontaires. 
Le témoignage d’un pompier volontaire est particulièrement accablant pour la version policière : il affirme que deux des supposés incendiaires étaient à ses côtés participant aux efforts à éteindre le feu en train de se répandre dans l’oliveraie qui entoure le camp de Moria. « Ces deux personnes étaient des pacificateurs, calmes et polies » a dit le témoin. Et il avait ajouté que l’un d’entre eux avait déjà obtenu l’asile et il restait à Moria pour participer au  travail volontaire,  en attendant de trouver un toit à Athènes. 
Lors de leurs plaidoyers cinq accusés ont refusés toutes les accusations et ont dénoncé la violence démesurée de la police, tout en insistant sur le fait qu’ils n’ont été arrêtés qu’au moment où ils sortaient des containers où ils étaient restés longtemps après la fin des incidents. Particulièrement remarquable fut l’apologie de Ali Sequa, originaire de Gambie qui avait dit entre autres : « en Afrique nous savons que c’est bien en Grèce que la démocratie a vu le jour. Mais, il paraît que dans votre démocratie il n’y a pas de place pour les noirs ». (La plupart des prévenus sont originaires de l’Afrique noire).
Quant à l’état déplorable  de la qualité de traductions, il suffit de mentionner que la traductrice en anglais faisait tant des fautes que la présidente de la Cour s’était vu obligée de la remplacer par un policier connaissant parfaitement l’anglais ! 
=>  le verdict est tombé : les 35 de Moria  ont quittés le tribunal,  libres : trois acquittés de toute accusation et les 32 autres, reconnus coupables d’avoir provoqué des lésions corporelles graves à onze policiers,  avec des peines de 26 mois de prison avec  sursis de trois ans.  Les 32 comptent faire appel.  


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Délinquants Solidaires : Col de l’Échelle : impunité d’un côté, tabassage de l’autre. Jusqu’où iront-ils pour décourager la solidarité ?

Jusqu’où iront le gouvernement, la police et la justice pour décourager la solidarité ?



Alors que des citoyen·ne·s, associations et collectifs locaux se mobilisent depuis de longs mois pour organiser l’accueil de personnes exilées sur leur territoire face aux pratiques irrégulières des forces de l’ordre, les évènements de ce week-end à Briançon montrent bien que le délit de solidarité a encore de beaux jours devant lui.
Dans le cadre d’une mise en scène médiatique au col de l’Échelle à la frontière franco-italienne, le groupe d’extrême-droite Génération Identitaire a bloqué la frontière entre le 21 et 22 avril, étalant des messages haineux en pleine montagne, barrant la route à des personnes épuisées par un trajet en montagne, les mettant ainsi potentiellement en danger, puis relayant les photographies de leurs faits d’armes sur les réseaux sociaux à grand renfort de commentaires xénophobes. Ainsi, à l’instar de ce qui s’est passé lors de l’action organisée en Méditerranée à l’été 2017 pour saborder les sauvetages de personnes migrantes, des militant⋅e⋅s d’extrême droite de plusieurs pays européens sont venues bloquer symboliquement la frontière sans que les forces de l’ordre interviennent ou que les autorités condamnent clairement cette action, se bornant à évoquer des « gesticulations ».



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Col de l’Échelle : impunité d’un côté, tabassage de l’autre. Jusqu’où iront-ils pour décourager la solidarité ?
Col de l’Échelle : impunité d’un côté, tabassage de l’autre. Jusqu’où iront-ils pour décourager la solidarité ?

24 avril 2018

Street Press : COMMENT LA FRANCE A LIVRÉ DES OPPOSANTS POLITIQUES À LA DICTATURE SOUDANAISE

Accueil d’agents sur le territoire français, visites en centre de rétention… Depuis 2014, la police française collabore étroitement avec la dictature soudanaise, favorisant ainsi le renvoi à Khartoum d’opposants politiques réfugiés en France.

Street Press

Voir aussi l'enquête du New York Times :

By Stifling Migration, Sudan’s Feared Secret Police Aid Europe




ABU JAMAL, Sudan — At Sudan’s eastern border, Lt. Samih Omar led two patrol cars slowly over the rutted desert, past a cow’s carcass, before halting on the unmarked 2,000-mile route that thousands of East Africans follow each year in trying to reach the Mediterranean, and then onward to Europe.


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Migreurope : A Lesbos (Grèce) 35 réfugiés blessés lors d’une violente attaque d'un groupe d'extrême droite

A Lesbos (Grèce) 35 réfugiés blessés lors d’une violente attaque par un groupe d'extrême droite 

La nuit de la honte à la place Sappho de Mytilène, à Lesbos. 
Pendant toute la nuit du dimanche au lundi un groupe d’extrême droite avait attaqué des réfugiés, femmes et enfants compris, principalement des afghans qui occupaient la place Sappho pour protester contre la lenteur des procédures administratives et  contre leur confinement prolongé sur l’île.  Un  groupe d’extrême droite composé principalement des membres du Mouvement Patriotique de Lesbos et de l’Aube Dorée (néonazis grecs), avait attaqué les familles de réfugiés, femmes et enfants de bas âge compris, en leur lançant de fusées de détresse, des pétards, de pierres et de pavés.   En hurlant « Brulez-les vifs », ", "Jetez-les à la mer", "Ils veulent islamiser le pays", le groupe déchaîné balançait contre les réfugiés même des bancs arrachés de la place. Les réfugiés avaient formés un groupe compact, en encerclant d’une triple chaîne humaine les femmes et les enfants qu’ils essayaient de protéger de pierres et des fusées, par des bâches improvisées. Plusieurs solidaires sont accourus sur place pour leur porter secours. La violence des attaques était telle, que, selon le témoignage d’un témoin oculaire, même les secouristes n’osaient pas s’approcher pour évacuer les blessés, car ils étaient pris à partie par les attaquants, de sorte que c’était les solidaires qui transportaient les blessés sur des brancards improvisés vers les ambulances. (Voir les images et les vidéos dans l’article en anglais ci-dessous). Selon le reportage du quotidien grec Journal des Rédacteurs (Efimerida tôn Syntaktôn)  la police s’est interposé, mais sans  procéder à l’interpellation et l’arrestation du groupe d’extrême droite et sans faire le nécessaire pour le dissoudre à temps leur regroupement. Les agents  de police auraient eu comme  consigne d’encercler les réfugiés sans pour autant arrêter les attaquants. Après des heures de heurt, le groupe d’extrême droite s’en pris à n’importe quel réfugié il croisait dans d’autre quartier en ville.  Bilan incertain, selon le Journal des Rédacteurs, probablement quelques 35 blessés dont certains graves, parmi les réfugiés. Tôt le matin, vers 5.30 la police a évacué la place obligeant les réfugiés de monter à des cars qui les ont conduits au camp de Moria. Ceux d’entre eux qui ont refusé de  retourner au hot-spot de Moria,  ont été arrêtés : il s’agirait de 120 réfugiés et de deux ressortissants grecs, faisant probablement partie du groupe de solidaires qui ont accouru sur place pour assister les réfugiés.  La place Sappho est vide, les réfugiés rentrés au hot-spot ou pire en prison, le groupe d’extrême droite continue à nuire en toute impunité. L’Europe est sauve….


 13h52, le 23 avril 2018, 
Le maire de la ville de Lesbos a critiqué l'inertie du gouvernement en matière migatoire.@ Anthi PAZIANOU / AFP

Les affrontements ont duré toute la nuit de dimanche à lundi et dégénéré en échauffourées entre extrême droite et anarchistes qui sont venus pour secourir les migrants.
Plus d'une dizaine de migrants et réfugiés, surtout des ressortissants afghans, ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi lors d'affrontements avec un groupe d'extrême droite sur l'île de Lesbos, a appris l'AFP de source policière. Les heurts ont commencé dimanche soir après que le groupe d'extrême droite "Mouvement patriotique" eut appelé à un rassemblement devant la place centrale Sappho de Mytilène, chef-lieu de l'île, où campaient depuis mardi dernier près de 200 Afghans avec leurs familles pour protester contre les conditions misérables de séjour sur l'île.
Malgré les efforts de la police pour contrôler la situation, des bouteilles d'eau et des fusées de détresse éclairantes ont été lancées par le groupe d'extrême droite et ont blessé légèrement plus d'une dizaine d'Afghans qui ont dû être transférés à l'hôpital, selon les premières informations de la police.
Gaz lacrymogènes. "Brûlez-les vifs", "Jetez-les à la mer", "Ils veulent islamiser le pays", scandaient les attaquants. Les affrontements ont duré toute la nuit et dégénéré en échauffourées entre extrême droite et anarchistes qui sont venus pour secourir les migrants. La police a jeté des gaz lacrymogènes à la fois pour disperser la foule et évacuer la place où étaient les migrants, qui ont été contraints de rentrer dans les centres d'accueil de l'île. Le maire de l'île de Lesbos, Spyros Galinos, dans une lettre adressée au Premier ministre Alexis Tsipras et aux dirigeants des partis d'opposition, a accusé la police d'avoir tardé à intervenir.
"Inertie" du gouvernement. Alors que le Premier ministre est prochainement attendu sur l'île pour un point de la situation, il a mis en cause "l'inertie et la gestion erronée" du gouvernement ayant, selon lui, "coincé dans des conditions misérables des milliers des gens dans une ville de 27.000 habitants". Devenu symbole de la crise migratoire de 2015, Lesbos - l'une des cinq îles d'entrée et d'enregistrement en mer Égée des personnes arrivant en Grèce depuis la Turquie - abrite actuellement 6.530 migrants et réfugiés dans des camps d'une capacité de 3.000 personnes. Les conditions misérables et la longue durée d'examen des demandes d'asile ont été décriées à plusieurs reprises par des ONG de défense des droits de l'Homme qui réclament le transfert des migrants en Grèce continentale.


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Délinquants Solidaires : NON ! M. Collomb n’a pas assoupli le délit de solidarité !


Le combat pour en finir avec le délit de solidarité avait bien engagé : il se solde pour celles et ceux qui ont tenté de le porter au sein de l’assemblée nationale par une amère défaite en rase campagne. Seul a survécu l’amendement dérisoire du gouvernement, enrobé de beaux discours et sous les applaudissements de la majorité. Le délit de solidarité a de beaux jours devant lui.
Délinquants Solidaires

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23 avril 2018

AEDH : D’une présidence à l’autre, la transmission de la « patate chaude » …

Pour la réforme du droit d’asile, rendez-vous en juin 2018 ! C’est, grosso modo, ce que sont dit les chefs d’États et de gouvernement lors du dîner de leur dernière rencontre de l’année, le 14 décembre 2017.
En leur adressant cette invitation, Donald Tusk avait marqué un certain scepticisme quant à la perspective de parvenir à un accord sur des quotas de répartition/relocalisation des demandeurs d’asile entre les États membres, tels que prévus par le projet de réforme du règlement Dublin de la Commission. Ce qui n’avait pas manqué de susciter quelques remous… La conclusion que le président du Conseil européen tire de cette dernière réunion de 2017 donne à penser que les débats sont effectivement loin d’être clos et que la réforme du régime d’asile européen est loin de réunir un consensus : « Ma (…) question portait sur la réforme du règlement de Dublin, notamment sur la question des quotas obligatoires. (…) J’ai reçu une réponse positive quant à la détermination à œuvrer dans un esprit de consensus. Les quotas obligatoires demeurent une question litigieuse, même si les tensions se sont sensiblement apaisées. Ne fût-ce que pour cette raison, il était utile de soulever cette question. Un compromis sera-t-il possible? Il paraît très difficile à trouver. Mais nous devons tout mettre en œuvre pour y parvenir. Nous évaluerons les progrès réalisés à cet égard en mars, les dirigeants souhaitant prendre des décisions en juin ».
Lire : AEDH
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22 avril 2018

Le Monde : Aide aux migrants : l’Assemblée assouplit les règles du « délit de solidarité »


L’Assemblée a assoupli, dimanche 22 avril, à une très large majorité le « délit de solidarité » pour certaines personnes venant en aide aux migrants, un des points sensibles du projet de loi Collomb, y compris pour certains élus de la majorité.

Le Monde

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Assemblée Nationale : Loi Asile et Immigration - Article 16

77 députés ont choisi de voter cet article infâme 16 qui va enfermer des personnes, majeures ou mineures, jusqu’à 90 jours en rétention (plafond)... Toutes les associations et institutions sont contre !