13 novembre 2006

Chantal

Nos enfants sont notre chair, sont une partie de nous et vivre loin d'eux c'est une mort à petit feu.

Vivre séparée de ses enfants c'est vivre l'enfer, oh! que ça me manque : Maman « oui mes petits chéri » Dans la rue, je marche perdue dans mes pensées, cherchant un regard tendre d'un petit, un sourire.

Dure la vie, dure!sans ses enfants surtout être séparée d'eux,ne sachant pas s'ils sont heureux ou malheureux, s'ils sont malades ou en bonne santé,s'ils ont soif ou s'ils ont faim . La nuit je me réveille en sursaut parce que j'ai fais un cauchemar, je vois mon enfant malade gémissant de douleur, j'essaie de lui porter secours, hélas! il est si loin,loin de moi. Ma chair se déchire , mon coeur saigne, la même scène demain, après demain .....c'est un feuilleton cauchemardesque d'angoisse et d'horreur que je vis et je le vivrai toujours tant que je n'ai pas mes enfants auprès de moi , les voir sourire et grandir devant moi, sautillant de joie parce que je suis là pour leur bien-être, pour un petit câlin, pour un beau geste, pour une parole encourageante,pour aller de l'avant, pour un avenir meilleur, pour nous tous .

Je suis une Maman déchirée dans ma chair, la chair de ma chair est trop éloignée pour que les effluves de mes senteurs qui font le ravissement de mon âme soit perceptible pour calmer la détresse de mon coeur qui saigne à se dessécher à en mourir.

Mes enfants, mes enfants que je n'entends pas rire, chanter, parfois se chamailler ne me font pas sourire de tendresse à me bercer dans une douce lumière de quiétude, pourquoi?pourquoi sont-ils si loin physiquement de moi,alors que nos coeurs sont si proche, mais cela ne nous suffit pas pour notre bonheur, une présence est vitale pour le soir dans leurs petits lits un petit baiser sur le front pour bien dormir et rêver de grandes douceurs, le ciel bleu, les fleurs pour les abeilles et les papillons multicolores, les oiseaux aux chants radieux pour fêter la venue de leurs petits qu'ils retrouveront sans cesse le bec ouvert à quémander. La nourriture du coeur ou de l'âme est un besoin vital pour la Maman que je suis, me l'arracher n'est pas digne des hommes.

Dois-je être ainsi à la manière de « Maurice Rollinat »

La biche au font des bois pleure à se fondre les yeux

Son petit faon délicieux a disparu dans la nuit brune

La biche brame au clair de lune et pleure à se fondre les yeux

Son petit faon délicieux a disparu dans la nuit brune

Pour raconter son infortune à la forêt de ses aïeux

La biche brame au clair de lune et pleure à se fondre les yeux ....

Mal de mon mal tu comprimes ma poitrine, je souffre de ces implacables étaux que je ne peux éloigner, je verse des larmes de désespoir qui ruissellent sur mes joues. Je ne vois plus le soleil, d?épais nuages noirs le recouvrent de leur manteau morbide.

Mes enfants leurs mains tendues vers les miennes trébuchent sur le chemin qui devrait nous réunir, d'obscures décisions en cachent les ronces et les cailloux qui font d'infranchissables barrages, ces barrages crées par des hommes qui soit disant connaissent le bien du sol Français, pour la tranquillité des biens nantis sans doute, comme si deux petits gamins (mes enfants) pouvaient perturber l?ordre public.

Ma poitrine va éclater de tant de douleur, j'ai mal, qu'ai je fait pour mériter cela ? pourquoi le destin me réserve-t-il cela, ne peut il soulager mes angoisses en me rendant mes chers enfants, mes bras leurs sont ouverts, mon coeur n'a jamais failli de mon immense amour pour eux .

Bientôt de notre réunion il ne restera que de beaux rêves bleus, les cauchemars qui peuplaient nos nuits agitées s'envoleront pour n'être qu'un simple souvenir à se demander avons nous réellement vécu tout cela, est-ce possible de ne pouvoir avoir ses enfants près de soit pour les chérir comme il se doit, d'être en harmonie avec le bien le plus précieux qu'il est possible d'avoir, mes enfants.

Mes enfants, à force de crier vos prénoms, je n'ai plus de voix pour vous murmurer mon amour, mais certainement entendez vous le souffle de mon coeur qui vous appelle, et ne cessera jamais de le faire.

Mes enfants dans mes délires du à l'immense douleur de ne pas vous avoir près de moi, des fantômes ricanants peuplent mes visions qu?un simple geste de la main ne peux chasser.

Pourtant dans mon coeur j'entend vos voix qui me murmurent votre amour à l'unisson du mien, mais il y a tant de détresse dans vos appels, dans nos appels, verrons nous un jour le ciel bleu chargé de tout nos espoirs.

Je me souviens avec nostalgie de vos petits cadeaux, une petite pierre plus belle que les autre, une fleur de coquelicot un peu fanée, un escargot qui a perdu de sa coquille, un petit mot sur un papier un peu froissé avec ces mots « Maman je t'aime » et toutes ces petites choses qui font l?amour « c'est pour Maman » , un dessin malhabile avec beaucoup de couleur ,toi Maman ,une maison avec des fleurs aux fenêtres et nous en ronde autour de toi « Maman »des larmes encore des larmes elles ne tarirons jamais sans doute .

J'ouvre le petit panier aux souvenirs pour ne pas tout laisser s'envoler, pour m'imprégner des senteurs, aux doux parfums de fleurs fanées, regarder les rubans froissés, les petits mots qui me soufflent vos tendresses, quelques photos jaunies avec vos sourires ainsi que le mien toujours radieux, vous, vous, avec moi, venez!ne tardez pas il va faire froid ce soir, rentrez vite à la maison vos petites mains ont très froid, nos coeurs ont besoin de notre chaleur en notre amour pour être bien .


Jean-Pierre et Meriem Mordret

07 juillet 2006

Famille Kiki - Dublin II




Aussi jeune qu'elle soit, elle sait ce qu'elle veut, son souhait est de rester en France et enfin de vivre dans la paix et la tranquillité, de ces deux choses élémentaires elle ne connaît pas, sa grossière erreur est d'être née dans un pays qui vient de connaître la guerre et les suites inévitables de celle ci, Mr et Mme Kiki voulaient protéger la vie de leurs enfants et essayer de leur donner un avenir.
Il était dit que les enfants pourraient finir leur année scolaire avant un rapatriement forcé vers la frontière, or à Brantôme l'école ne fermera ses portes que Vendredi soir···.
Mais, hier mercredi les parents avaient rendez vous en préfecture, il leur fut alors notifier leur expulsion imminente du territoire Français, cette nuit à 2h23 trois véhicules de gendarmerie dont une camionnette neuf places se présentaient sur leur lieu d'hébergement pour les emmener de suite à Bordeaux pour un retour immédiat sur l'Allemagne, hors ce pays prétextant la fin de la guerre au Kosovo les a déjà renvoyés une fois et refusé une demande d'asile une autre fois, à 2h35 les gendarmes repartaient bredouilles. La famille ne peut accepté de repartir vers ce qui sera à coup-sur un retour vers l'insécurité, le grand père a été assassiné et eux même ont reçu des menaces de mort. L'Allemagne se souvient-elle qu'une l?armistice signée, la guerre laisse des traces pendants de longues années ? La préfecture précise qu'il n?y a pas d?enracinement sur le territoire, est-ce un nombre de mois ou d?année qui peuvent décider de l?attachement d'une personne à un pays, il suffit de se renseigner auprès des instituteurs, des professeurs du collèges et des travailleurs sociaux qui ont accompagné cette famille pour voir leur envie de resté parmi nous, au bout 4 mois ils sont intégrés. Les enfants ont subis maint traumatismes, est-il vraiment nécessaire d'en rajouter. Pour cette famille qui est un exemple d'intégration réussie, 31 conseillers généraux de la Dordogne de gauche comme de droite, tels que Bernard Cazeau (président du conseil général et sénateur de la Dordogne) ou Michel Debet (1er vice président du conseil), ou J. Monmarson (conseiller général et président de l?association des maires de le Dordogne) se sont mobilisés et ont exprimé leur désaccord avec cette décision.
Vendredi 7 juillet à 17h, est organisée dans la mairie de Brantôme une cérémonie de parrainage de la famille par Mrs Guy Duvivier (maire de Brantôme ) et Jean Ganyaire (conseiller général du canton de Branntôme).

16 juin 2006

Të gjithë

Të gjithë njerëzit lindin të lirë dhe të barabartë në dinjitet dhe në të drejta. Ata kanë arsye dhe ndërgjegje dhe duhet të sillen ndaj njëri tjetrit me frymë vëllazërimi.

Soutien à la famille Kiki

Soutien à la famille KIKI - Compte-rendu de l'entrevue du 14 juin 2006 avec le secrétaire général de la préfecture.



Une délégation de 9 personnes ( professeurs, parents, responsable de centres d'hébergement, membre de la LDH, membres du Collectif 24 de solidarité avec les sans papiers) est reçue par le secrétaire général de la préfecture avec le soutien d'une centaine de manifestants à l'extérieur.

Les professeurs évoquent l'état de "sérénité" des enfants KIKI et leur réel désir d'apprendre même si la langue est encore une difficulté. Un membre du collectif, responsable du centre d'hébergement où est logée la famille, rappelle son histoire douloureuse.

La première tentative de demande de droit d'asile en Allemagne est rejetée. Entre-temps le père de M. KIKI est assassiné. A leur retour au KOSOVO, la famille reçoit des menaces de mort, M. KIKI est victime d'une tentative d'assassinat à son tour et une des enfants manque d'être enlevée. Voulant demander à nouveau l'asile à l'Allemagne avec ces faits nouveaux; M. KIKI est emprisonné à son arrivée et la famille mise dans un centre de réfugiés. M. KIKI relâché, la famille vient en France pour solliciter l'asile.

Le secrétaire général présente alors les arguments développés dans la Convention de Dublin II qui régit l'immigration dans l'espace de la communauté européenne. La famille KIKI doit donc redéposer sa demande d'asile en Allemagne puisque c'est le pays où elle est entrée dans la communauté européenne.

Les membres du collectif, de la LDH, les professeurs et les parents ont rappelé:

* l'attitude de l'Allemagne qui a refusé d'entendre une deuxième demande,

* la souveraineté de la France pour traiter ce dossier qui présente des faits nouveaux ( tentative d'assassinat, d'enlèvement, témoignage d'un diplomate de l'ONU faisant état des dangers encourus au KOSOVO par la famille?)

* et le pouvoir discrétionnaire à but humanitaire que peut exercer le préfet pour permettre une demande d'asile.

Le secrétaire n'a répondu que réglementation européenne.

Les membres du Collectif lui ont également demandé un moratoire concernant l'expulsion prochaine des élèves sans papiers et lui ont rappelé les nombreuses signatures de la pétition initiée par Réseau Education sans frontières avec l'engagement de désobéir à la loi en aidant les élèves et leurs familles.

La réponse officielle du préfet sera donnée le 5 juillet à la famille KIKI. Elle sera à nouveau accompagnée à la préfecture par les membres du Collectif, les associations, les syndicats, les élus et tous les citoyens qui pensent que les droits humains existent pour tout enfant, toute femme, tout homme.

Info de dernière minute: M. Ganiayre, conseiller général de Brantôme a pris la parole lors de la cession du Conseil Général avec le préfet pour évoquer la situation de la famille KIKI. Il a recueilli 25 signatures auprès de ses collègues dont celle du président du Conseil Général, M. Cazeau

Groupe de soutien en cours de constitution: enseignants, parents d'élèves, centre socio culturel, association Alaije, conseiller général, élus municipaux de Brantôme, LDH, Collectif 24 de solidarité avec les sans papiers, APCD, OCCE 24, SNUipp, SNES, FSU, Ligue de l'enseignement, Association d'immigrés de langue albanaise?

La mobilisation continue, il faut trouver d'autres soutiens, en parler autour de vous, faire signer la pétition, demander le plus de présences possibles le 5 juillet à la préfecture, la vie des enfants, de monsieur et madame KIKI en dépendent.

22 avril 2006

Imdanen

Imdanen, akken ma llan ttlalen d ilelliyen msawan di lh.wer.ma d yizerfan- ghur sen tamsakwit d lâquel u yessefk ad-tili tegmatt gar asen.

19 avril 2006

HCR et Droit d'asile

L'ONU accuse les pays riches de bafouer le droit d'asile
LEMONDE.FR | 19.04.06 | 12h27 ? Mis à jour le 19.04.06 | 12h38

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a sévèrement critiqué les "restrictions de plus en plus sévères" au droit d'asile imposées par les pays riches, dans un rapport présenté, mercredi matin 19 avril, à Londres.

Intitulé "Les réfugiés dans le monde : les déplacements humains du nouveau millénaire", ce rapport met notamment en cause "l'intolérance grandissante" des pays d'accueil et la confusion de plus en plus généralisée entre "migrants et réfugiés". Les 9,2 millions de demandeurs d'asile dans le monde sont toujours "décrits (...) comme des migrants illégaux, des terroristes potentiels et des criminels, ou, au mieux, comme des fraudeurs", souligne le rapport. L'ONU critique sévèrement ce phénomène de plus en plus répandu en Occident consistant à assimiler immigrés économiques clandestins et réfugiés. "Un phénomène alimenté par des politiques faisant appel aux sentiments xénophobes" des électeurs, selon le rapport.

Selon Antonio Guterres, le haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés, le principal obstacle pour les candidats à l'asile est l'égoïsme des pays riches "et le nombre croissant de mesures restrictives adoptées pour limiter l'accès à l'asile". "Le danger dans le contexte international actuel est par exemple que les Etats utilisent la question du terrorisme pour légitimer l'introduction de pratiques restrictives en matière d'asile, un processus qui a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001", plaide le rapport du HCR.

"DÉLOCALISATION"

Les Nations unies stigmatisent également le recours au concept de pays tiers supposés "sûrs" vers lesquels les demandeurs d'asile peuvent être renvoyés sans pouvoir faire appel, les procédures d'interception en mer et la notion de "traitement extraterritorial", en vertu de laquelle certaines catégories de demandeurs d'asile sont envoyées dans des centres basés dans un autre pays en attendant que leur statut soit établi. Mettant en cause cette tendance grandissante des pays riches à "délocaliser" le traitement des demandes d'asile dans des pays où ce traitement est fait "à bas prix", le HCR estime que cela revient pour le Nord à faire supporter "une part disproportionnée du fardeau par le Sud", avec 70 % des réfugiés dans les pays en développement.

Le nombre de réfugiés a certes considérablement baissé, passant de près de 18 millions en 1992 à 9,2 millions en 2004, grâce notamment à la réduction du nombre de conflits armés, constate l'ONU. Mais il y a un revers de la médaille, avec 5,7 millions de réfugiés figés dans cette situation depuis plus de cinq ans. Le HCR souligne la partie cachée de l'iceberg : les 20 à 25 millions de "déplacés internes" contraints de fuir leurs domiciles, poussés par la guerre, la misère ou les catastrophes environnementales, mais hors des statistiques des réfugiés car ils n'ont pas franchi de frontières internationales. Il s'agit du "plus grand échec de l'action humanitaire", a estimé Antonio Guterres.

Avec AFP

16 avril 2006

LDH: Rapport annuel

Droits de l'homme en France : la LDH dénonce une régression
LEMONDE.FR | 13.04.06 | 14h49 ? Mis à jour le 13.04.06 | 15h26


Dans son rapport annuel présenté jeudi 13 avril, la Ligue des droits de l'homme (LDH) met en garde contre "la régression" des droits en France et des "dérives des politiques publiques". A un an de l'élection présidentielle, le rapport signale la "dérive sécuritaire" attribuée au ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, dont la LDH dit craindre les ambitions politiques pour 2007.

"Le changement de gouvernement intervenu en juin a aggravé les dérives sécuritaires et xénophobes qui tentent trop de dirigeants et de forces politiques dans ce pays", écrit le président de la Ligue, Jean-Pierre Dubois, soulignant que "des hauts responsables du gouvernement, comme Sarkozy" ont tenu "des propos que même Le Pen n'aurait pas prononcés"."Le retour au ministère de l'intérieur d'un candidat permanent à l'élection présidentielle (...) a accéléré l'application d'orientations inacceptables aussi bien sur le plan de la politique de l'immigration que dans la mise en scène de la gestion policière des quartiers populaires et des banlieues", poursuit-il.

"LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE SOUS LA MAINMISE DE LA POLICE"

La crise dans les banlieues en novembre 2005 est l'un des révélateurs majeurs de ces "dérives", selon la LDH. A la suite de ces violences urbaines, "des peines très lourdes" ont été infligées, alors que 60 % des prévenus n'avaient jamais été condamnés : "2 787 personnes interpellées, plus de 600 incarcérées", dénonce la LDH. Les sanctions ont concerné surtout des jeunes de 16 à 25 ans issus de l'immigration, souligne la Ligue.

Outre la "violence judiciaire", "chacun peut apprécier la violence symbolique du recours non nécessaire à l'état d'urgence, c'est-à-dire à une forme d'état d'exception qui renvoie à la guerre d'Algérie et à l'affaire d'Ouvéa", poursuit la LDH. Le "tout sécuritaire" se lit aussi dans les réformes du gouvernement. La Ligue cite le programme "Identité nationale électronique et sécurisée" (INES), qui doit être présenté au Parlement en juin. Il équivaut, selon elle, à la "mise en place d'un outil de surveillance généralisée de toute la population et place la société française sous la mainmise de la police comme jamais auparavant".

59 241 PERSONNNES INCARCÉRÉES, DONT 21 033 PRÉSUMÉES INNOCENTES

La justice contribue à cette évolution, estime la LDH : au 1er décembre 2005, sur 59 241 personnes incarcérées en France, 21 033 étaient présumés innocentes, en détention provisoire. Le nombre de places dans les prisons est passé à 51 195 contre 49 601 en 2004, et la population des mineurs détenus à 808 contre 637, précise le rapport. Premières victimes de cette politique : les étrangers et les sans-papiers, dont "la traque a pris une ampleur et un rythme réellement sans précédent", estime la LDH.

"Nous réagissons à une actualité particulièrement forte au cours de laquelle Sarkozy a voulu, par exemple, pour des problèmes de papiers, chasser des enfants scolarisés de notre pays", a expliqué le président de la LDH. "Depuis des années, on assiste à une conjugaison des discriminations sociales et à une hausse des tensions liées à ces discriminations avec un monde politique incroyablement coupé du monde réel, et une aggravation de la logique sécuritaire dans les banlieues", a-t-il ajouté. "A chaque fois, on a l'impression d'assister à une diminution des libertés, avec les questions de police, justice, d'inégalités sociales et d'absence de réponse politique à des problèmes sociaux", a-t-il martelé.

POUR "UN DROIT UNIVERSEL AU LOGEMENT"

Dans son rapport, la LDH déplore aussi la "déstabilisation du système de protection sociale" et le manque de réformes adaptées pour lutter contre le chômage. Elle regrette notamment la création du contrat nouvelles embauches (CNE), qui remet en cause le contrat à durée indéterminée, "seul statut juridique réellement protecteur du salarié".

La Ligue s'inquiète, par ailleurs, de l'extension de la précarisation en général en France. A commencer par le "déficit structurel de logements" : plus de trois millions de sans-logis et mal-logés. Il faudrait construire environ 300 000 logements de plus par an, selon elle. La Ligue a demandé mercredi un "véritable droit universel au logement", regrettant que le plan triennal pour l'hébergement des SDF annoncé lundi par la ministre déléguée à la cohésion sociale, Catherine Vautrin, ne l'assure pas. "ll est regrettable que les propositions du Haut Comité au logement des personnes défavorisées n'aient pas été retenues pour assurer un véritable droit universel au logement", a déclaré la LDH.

Rappelant qu'il y a "87 000" sans-domicile-fixe en France, la LDH a affirmé que "l'urgence de remédier à une situation inacceptable dans un pays riche aurait mérité, d'une part, l'ouverture immédiate toute l'année de structures d'hébergements en nombre suffisant permettant de ne plus laisser personne à la rue, d'autre part, l'orientation rapide de tous les SDF vers des logements pérennes avec l'accompagnement social adapté à chaque cas".
Avec AFP

17 janvier 2006

Projet gouvernemental pour une immigration jetable

05/01/2006 - Le document de travail du gouvernement daté du 18 décembre 2005 qui prépare une nouvelle réforme du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) peut être qualifié d'inhumain. Il conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne.

Il prépare la disparition du droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Il entérine la quasi-disparition de cet outil d'intégration qu'était la carte de résident. Il s'attaque aux malades.

Si ce projet est adopté, il ne fera pas bon s'aimer entre Français-e-s et étranger-e-s, vouloir vivre avec sa famille ou avoir des enfants. Pour ceux-là, la multiplication sans fin des conditions rendra l'espoir de la régularisation bien vain.

Le projet s'inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Ne sera acceptable en France que l'étranger perçu comme rentable pour son économie. Ni sa personne ni sa situation personnelle ne lui confèreront désormais de droits, au point que les régularisations deviendront quasi impossibles. Quant à l'acquis de plus de vingt ans de la carte de résident, le projet poursuit l'entreprise de son démantèlement.

De ce retour aux pires réglementations de Troisième République, il n'y a rien à garder.

Même pour des étrangers en situation régulière, le droit de vivre en famille devient un exploit : le gouvernement prévoit de relever les conditions du regroupement familial (ressources, logement, avis du maire sur l'intégration de la famille) ; il durcit les conditions de délivrance de la carte « vie privée et familiale » pour les mineurs à la majorité et les rend presque impossibles pour les conjoints de Français ou les étrangers qui peuvent se prévaloir de liens personnels anciens et stables (par exemple dans le cadre d'un PaCS ou d'un concubinage).

Il s'attaque également au séjour des malades étrangers. La disparition de la notion de plein droit et la combinaison de critères particulièrement restrictifs aura pour effet de renvoyer à la clandestinité la plupart des personnes aujourd'hui régularisées pour raison médicale. En outre, les rares titres de séjour encore délivrés ne permettront plus l'accès à aucune ressource, créant une situation de précarité incompatible avec leur état de santé.

Nec plus ultra, l'extension de l'exigence du visa long séjour pour la reconnaissance du droit à une autorisation de séjour interdit la plupart des régularisations de sans-papiers. Dans ce registre, la suppression du droit à cette délivrance aux étrangers présents depuis au moins dix ans en France les condamne à l'irrégularité perpétuelle.

A lire le nouveau projet gouvernemental sur l'immigration, pour espérer obtenir et conserver leur titre de séjour ils devront cumulativement être bien intégrés, bien vus par le maire de leur commune, en bonne entente avec leur conjoint, appréciés par leur patron, disposant d'un bon salaire et d'un grand logement dans un quartier chic.

Mais sans le moindre scrupule, alors qu'il condamne des étrangers plus nombreux que jamais à demeurer ou à devenir sans papiers, le gouvernement affiche sa volonté d'aller piller des « capacités et talents » dans le monde. Ceux-là seuls se verront délivrer immédiatement un titre de trois ans renouvelable et reconnaître la possibilité du regroupement familial.

En application de cette philosophie utilitariste, des visas et des titres - précaires car liés à la poursuite de l'emploi - seront offerts pour des projets professionnels intéressant la France.

Un licenciement, une dispute avec le conjoint, des difficultés pour apprendre le français - Ceci signifie la fin du droit au séjour en France. Un étranger est renvoyé dans son pays, un autre plus docile prendra sa place pour satisfaire les besoins de notre économie. Que cela contrevienne aux engagements de la France relatifs au respect des droits fondamentaux n'est pas un problème.

Le 5 janvier 2006

Organisations signataires : Act Up-Paris, Cimade, Comede, Fasti, Gisti, LDH, MRAP, 9ème Collectif des sans-papiers.

09 décembre 2005

Dans la neige



Dans la neige

L'étoile pour la nuit
Du soleil pour le jour
Pour la verdure de la pluie
Pour le coeur de la neige

Ma chanson c'est pour toi
Pour moi de la neige
Bienvenue chez moi
Dans la béatitude blanche

N'aie pas peur ma chérie
Cache-toi sous la neige
Est partie notre maladie
Quand nous tournions comme manège

03 décembre 2005

Fait divers

INFONET

Informations concernant les radios associatives
Destinées à la presse, aux associations et aux institutions
N°19 - Paris, le 3 décembre 2005
Rédacteur en chef : Jacques Soncin - Secrétaire de rédaction : Yvan Jossen
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Nous vous présentons dans cette édition un fait qu'on appelle souvent « fait divers » dans nos rédactions. Mais c'est un tel révélateur de l'état de notre société, de ses profondes injustices, de ses scandaleuses stigmatisations et de ses insupportables exclusions que nous avons décidé de le porter à votre connaissance, en souhaitant que chacun de vous, à son niveau, réagisse de façon à manifester que nous ne voulons « plus jamais ça ». Que s'est-il passé ce samedi 26 novembre dernier à l'aéroport de Madrid à Lun de nos collègues, Magatte Mbengue, chroniqueur à City Radio, antenne parisienne de France Bleue, et bénévole dans la radio associative de Rouen HDR, a vu son passeport confisqué, comme celui de toutes les personnes noires qui voyageaient dans le même avion, sa nationalité française a été niée par les policiers espagnols qui le contrôlaient, et il a été violemment brutalisé. Pour ces gens-là, les Noirs n'ont pas besoin d'étoile jaune, elle est inscrite sur leur visage. Nous attendons que les autorités françaises protestent contre cet acte inadmissible et qu'elles exigent des autorités espagnoles que des sanctions soient prises contre les fonctionnaires qui s'en sont rendus coupables. Elles doivent aussi exiger excuses, dédommagement et indemnisation en faveur de notre collègue radioteur. Ci-dessous, vous trouverez son témoignage et les moyens de le contacter.

Dans cet Infonet, outre la rubrique Solidarité, vous trouverez aussi plusieurs de nos rubriques habituelles : Vie des radios, Critiques des médias, Radios dans le monde et l'Agenda.



Solidarité

Témoignage de Magatte Mbengue.


(les intertitres sont de la rédaction)



Samedi 26 novembre 2005, le vol Iberia 6971 arrive à 10h07 à Madrid en provenance de Dakar, Sénégal. Je sors de l'avion. En haut de la passerelle, un policier espagnol, à qui je tends mon passeport, car l'hôtesse de l'air nous avait indiqué de tenir nos passeports dans la main. Le policier prend mon passeport, y jette rapidement un coup d'oeil et le met dans sa poche déjà débordante d'autres passeports, sans me dire bonjour ou quoi que ce soit. Je lui demande en anglais s'il y a un problème. Il me répond ceci : « Autobus de transit », en m'indiquant le bus garé en bas de la passerelle. Je lui dis « Sorry ? », sa réponse fût la même, avec un ton d'énervement. Aucune explication. Je descends de l'avion et monte dans le bus. Ce mauvais traitement, discourtois et sans explications m'agace. Après cinq minutes, le policier monte dans son véhicule, une Kangoo blanche. Elle démarre et le bus suit derrière.



Les Noirs de l'avion parqués dans l'aéroport

Arrivé dans le hall de l'aéroport, je croise un gars avec lequel j'ai pris l'avion à Dakar. Comme moi, il est Noir, comme moi, il a un passeport français, comme moi, on lui a confisqué son passeport. Je découvre alors à ma grande surprise que presque tous les Noirs ont vu leurs passeports confisqués. Je suis outré et je dis à mon compagnon de voyage que je vais protester, car la police n'a pas le droit de retirer nos passeports sans motif, ni explication, et s'il doit y avoir un contrôle, il doit s'appliquer à tous et dans les mêmes conditions. Il ne doit pas y avoir un contrôle pour les passagers blancs et un autre pour les passagers noirs. Les personnes, toutes noires, en majorité africaines, à qui on a confisqué le passeport, sont parquées comme du bétail, autour d?un banc à une dizaine de mètres du guichet de contrôle de la police des frontières. Je décide de me présenter au guichet réservé aux ressortissants de l'union européenne, et de ne pas attendre avec le groupe des « confisqués ». Arrivé au guichet, je dis au policier que son collègue a retiré mon passeport et je lui présente ma carte d'identité. Je lui dis que je reste là et que son collègue doit me ramener mon passeport, ici. Il s'énerve, sort du guichet et, comme il veut m'attraper, je lui dis de ne pas me toucher. Il insiste, m'agrippe, je me débats.



Un tabassage en règle !

Arrivent alors au moins quatre de ses collègues, l'un d'eux a une matraque. Ils sont énervés et crient fort. Ils m'attrapent, m'insultent et m'emmènent violemment vers leur bureau situé dans le fond du hall de l'aéroport, sur la droite du banc où ont été parqués les « confisqués ». Je me débats, je leur demande d'arrêter, je résiste, ils sont quatre, je m'accroche à tout ce que je trouve sur mon passage. Ils me poussent, toujours très menaçants, et continuent à m'insulter. Je reçois des coups dans le dos. On me pousse. En face de moi, il y a un grand poteau métallique gris : pour éviter de le cogner avec ma tête, je pose mes mains dessus et j'essaie de m'y accrocher. Les policiers enlèvent mes mains. Ils me poussent encore, je reçois à nouveau des coups dans le dos. On arrive presque devant leur bureau. Ils me plaquent devant une porte vitrée, ouverte. Je reçois des coups de poings et un coup de matraque sur la nuque. Ils sont de plus en plus violents, de plus en plus énervés et de plus en plus nombreux. Une femme policier, frêle, les a rejoints. Elle aussi est très remontée, elle m'insulte. On me pousse dans le bureau. A présent, la femme est en face de moi. Elle aussi est agressive. Tout le monde est énervé. Je suis assommé par tant de violence verbale et physique.



La nationalité française niée

On me dit de me taire, sinon on me renvoie dans mon pays, à Dakar. Mon passeport est sur le bureau, j'entends un policier dire que j'habite à Paris. Je m'aperçois que je saigne de la main droite, le sang coule par terre. Je leur dis : « Regardez ce que vous avez fait, regardez, je saigne ! » Personne ne semble s'en soucier. Un policier ramasse ma montre, me la remet. Après cinq minutes, un vieux policier sort un rouleau de papier toilette et me le tend pour que j'essuie ma main qui saigne de plus belle. Je refuse et leur dis que je veux contacter le consulat de France. On me dit de faire ce que je veux, on m'insulte encore. Le policier assis devant l'ordinateur commence à parler français, je lui demande : « Ah bon, vous parlez français ? », il me répond que oui. Un autre policier prend le téléphone situé à l'autre bout du bureau, il parle d'un passager étranger et me tend le téléphone en m'indiquant qu'il s'agit d'un interprète. Celui-ci me demande alors si j'ai visa pour entrer en Espagne. Je lui réponds que j'ai un passeport français et que je suis simplement en transit. Il me demande de lui repasser le policier.



Le cauchemar semble se terminer

Mon passeport et mon billet sont à présent posés sur le bureau, à côté de moi. Je demande au policier qui contrôle les passeports à l'ordinateur, si je peux les prendre. Il me dit oui et me fait signe de partir. Je suis surpris, écoeuré et dégoûté. En fait, on m'a battu, violenté et insulté pour rien. On ne me reproche rien. Sinon d'être Noir et d'avoir demandé qu'on me traite légalement, avec un minimum de respect. On me reproche d'avoir dit qu'on n'avait pas le droit de me contrôler de cette façon. Mais pour les policiers, un passager Noir d'un vol en provenance d?Afrique n'a aucun droit, et encore moins celui de protester. Quelle que soit la façon avec laquelle il est traité, il doit se taire. Je sors et me dirige vers le guichet. Il y a un nouveau groupe de passagers fraîchement débarqués qui font la queue. Je contourne la file et me présente au policier, celui qui m'a le premier attrapé. Je lui dis qu'étant donné que ses collègues avaient procédé à la vérification de mon passeport qu'ils avaient examiné sous toutes les coutures, je pouvais passer sans refaire la queue. Il m'intime l'ordre de mettre dans la file. Je m'exécute. Dans la file, une personne qui était derrière moi, voyant ma main qui saignait, me propose un mouchoir en papier. Je la remercie et lui dis que c'était le travail des policiers espagnols, car, tout en me tabassant et m'insultant, ils s'obstinaient à me dire qu'ils faisaient leur boulot. J'arrive au guichet, je présente mes papiers.



Retour à la case cauchemar

Le policier les regarde et me les rends. Par dégoût, j'essuie ma main sur le comptoir. Le policier s'énerve et sort menaçant et violent, comme la première fois. Ses collègues arrivent à six ou huit. Ils m'attrapent, je me jette par terre. Ils me saisissent par les bras et les jambes, devant au moins cinquante personnes. Les coups pleuvent. Direction le bureau, encore une fois. Là, ils me jettent par terre, je manque de cogner le bas du bureau. Ils m'entourent en demi-cercle. Ils m'insultent et me menacent. Je suis désemparé. Je ne dis rien. L'un deux allait m'écraser les parties génitales. Je ferme mes jambes. Je suis très choqué. Je reste muet. Mon silence les désarçonne. Ils finissent par se calmer. Ils me demandent de partir, sur un ton très menaçant. Ils me font comprendre que s'ils me reprennent, ça va mal aller. Je sors, je refais la queue et je me dirige vers le guichet Iberia, mon passeport et mes billets sont couverts de sang, je les présente à l'agent Iberia.



Enfin, un peu d'humanité


Voyant le sang, il va chercher quelque chose pour l'essuyer. Il parle à une de ses collègues, peut-être sa supérieure. Il sort du local, revient et me dit de prendre le bus, le même qui m'avait ramené là. Je me dirige vers la sortie, le bus attend. A cinq mètres de la porte, un agent du service d'information de l'aéroport que je n'avais pas vu, m'interpelle. Il veut voir mon passeport et ma carte d'embarquement. Je lui tends mes documents trempés de sang. Il est surpris. Il me demande ce qui s'est passé. Je lui raconte. Il est maintenant indigné. Il me propose d'aller dans les toilettes pour me nettoyer la main. Je le remercie et lui dis que je ne voulais qu'une chose : partir d'ici. Voyant ma main qui saignait davantage, il ne veut pas que je m'en aille ainsi. Il me demande d'attendre. Il s'occupe de quelques passagers. Il prend son téléphone et appelle. Il me fait asseoir et m'explique qu'il a appelé le service médical de l'aéroport qui va bientôt arriver. Il est ému et outré par ce que je lui ai raconté. C'est la première personne, depuis maintenant près de trois quarts d'heure que dure mon calvaire, qui me manifeste un peu d'humanité. Je suis touché par son attitude. J'attends. Au bout de dix minutes, les secours arrivent. L'infirmière regarde ma main, me demande avec quelle compagnie je voyageais. Je lui réponds : « Iberia ». Elle me pose une compresse sur la plaie et me demande d?appuyer fort. Elle téléphone à Iberia. Fermement, elle exige qu'on lui envoie un chauffeur et un fourgon pour nous transporter à l'infirmerie. On m'y a soigné et délivré un certificat médical. On m'a conseillé de faire un vaccin antitétanique, dès mon arrivée à Paris. J'étais avec un jeune français, Noir lui aussi, qui devait prendre l'avion à 15h20.


Pour contacter Magatte Mbengue et lui témoigner votre solidarité : magatte@msn.com.

26 octobre 2005

Réglementation: les textes portant sur l'immigration et l'intégration

Les textes parus depuis le 1er janvier 2005
(actualisation au 31 août 2005)

AOÛT 2005
Décret n° 2005-1051 du 23 août 2005 modifiant le décret n° 46-1574 du 30 juin 1946 réglementant les conditions d'entrée et de séjour en France des étrangers (JO du 30/08/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire n° NOR : INT/C/05/00082/C du 23 août 2005 relative à la mise en place de la police de l'immigration [sur le site www.interieur.gouv.fr]
Circulaire n° NOR : INT/D/05/00079/C du 12 août 2005 relative à l'attestation d'accueil. Mise en ?uvre du décret n° 2005-937 du 2 août 2005 pris pour l'application de l'article L. 211-7 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et portant sur le traitement automatisé de données à caractère personnel relatif aux demandes de validation des attestations d'accueil [sur le site www.interieur.gouv.fr]

Décret n° 2005-968 du 10 août 2005 relatif aux conditions d'entrée et de séjour en France et de transfert vers un autre Etat de l'Union européenne des bénéficiaires de la protection temporaire et des membres de leur famille (JO du 11/08/2005) [sur le site Legifrance]

Loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises (art. 86 : répression du travail illégal ; art. 89 : détachement transnational de travailleurs) (JO du 3/08/2005) [sur le site Legifrance]
Décret n° 2005-937 du 2 août 2005 pris pour l'application de l'article L. 211-7 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et portant sur le traitement automatisé de données à caractère personnel relatif aux demandes de validation des attestations d'accueil (JO du 6/08/2005) [sur le site Legifrance]
JUILLET 2005
Décret n° 2005-913 du 29 juillet 2005 fixant les conditions de la consignation prévue à l'article L. 625-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (JO du 5/08/2005) [sur le site Legifrance]

Décret n° 2005-860 du 28 juillet 2005 relatif aux modalités d'admission des demandes d'aide médicale de l'Etat (JO du 29/07/2005) [sur le site Legifrance]

Décret n° 2005-859 du 28 juillet 2005 relatif à l'aide médicale de l'Etat et modifiant le décret n° 54-883 du 2 septembre 1954 modifié pris pour l'application de l'ensemble des dispositions du décret du 29 novembre 1953 relatif à la réforme des lois d'assistance (JO du 29/07/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DPM/N2 n° 2005-358 du 27 juillet 2005 relative à la procédure d'acquisition de la nationalité française par déclaration à raison du mariage (texte à paraître au bulletin officiel)
Arrêté du 4 juillet 2005 pris en application de l'article L. 314-4 du code de l'action sociale et des familles et fixant les dotations régionales limitatives relatives aux frais de fonctionnement des centres du dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés (JO du 30/07/2005) [sur le site Legifrance]
JUIN 2005
Décision du 30 juin 2005 fixant la liste des pays d'origine sûrs (JO du 2/07/2005) [sur le site Legifrance]
MAI 2005
Décret n° 2005-617 du 30 mai 2005 relatif à la rétention administrative et aux zones d'attente pris en application des articles L. 111-9, L. 551-2, L. 553-6 et L. 821-5 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (JO du 31/05/2005) [sur le site Legifrance]
Décret n° 2005-616 du 30 mai 2005 relatif à la Commission nationale de contrôle des centres et locaux de rétention administrative et des zones d'attente pris en application de l'article 35 nonies de l'ordonnance n° 45-2658 du 2 novembre 1945 modifiée (JO du 31/05/2205) [sur le site Legifrance]
Décret n° 2005-615 du 30 mai 2005 modifiant le décret n° 82-440 du 26 mai 1982 portant application des articles 23, 24, 25 bis, 27 ter, 28 et 33 de l'ordonnance n° 45-2658 du 2 novembre 1945 modifiée relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France (JO du 31/05/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DIF/DIV/DGAS/DPM/DESCO n° 2005-270 du 30 mai 2005 relative à la mise en ?uvre de la politique d?accompagnement à la scolarité pour l?année scolaire 2005?2006 (BO Solidarité/Santé n° 2005/7 du 15/08/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
Circulaire DPM/DMI3 n° 2005-253 du 27 mai 2005 relative aux procédures applicables aux jeunes étrangers accueillis en France dans le cadre des accords bilatéraux relatifs à des échanges de jeunes professionnels (BO Travail n° 2005/7 du 30/07/2005) [sur le site www.travail.gouv.fr]
Cette circulaire a également été publiée au BO Solidarité/Santé n° 2005/7 du 15/08/2005 [sur le site www.sante.gouv.fr]
Décret n° 2005-544 du 26 mai 2005 instituant un comité interministériel de contrôle de l'immigration (JO du 27/05/2005) [sur le site Legifrance]
Note d?information DPM/SDN/N1B n° 2005-241 du 23 mai 2005 relative aux statistiques concernant les demandes de naturalisation ou de réintégration par décret (statistiques du 4ème trimestre 2004) (texte non publié)
Décret n° 2005-455 du 12 mai 2005 portant création d'un Office central de lutte contre le travail illégal (JO du 13/05/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DILTI/DRT du 12 mai 2005 relative aux dispositions de la loi sur l?assurance maladie en matière de lutte contre le travail dissimulé (BO Travail n° 2005/7 du 30/07/2005) [sur le site www.travail.gouv.fr]
Circulaire DGAS/DPM/DIV/DGEFP/DGUHC n° 2005-223 du 11 mai 2005 relative à la mise en ?uvre de chartes territoriales de cohésion sociale (programme 18 du plan de cohésion sociale) (BO Solidarité/Santé n° 2005/6 du 15/07/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
Circulaire DGEFP n° 2005-20 du 4 mai 2005 relative au parrainage pour favoriser l?accès à l?emploi des personnes en difficulté d?insertion professionnelle (BO Travail n° 2005/7 du 30/07/2005) [sur le site www.travail.gouv.fr]
Circulaire n° NOR : INT/D/05/00053/C du 2 mai 2005 relative aux modalités d'admission au séjour des ressortissants étrangers entrés en France, de manière isolée, avant l'âge de 18 ans, et ayant fait l'objet d'une mesure judiciaire de placement en structure d'accueil [sur le site www.interieur.gouv.fr]
Circulaire n° CIV/2005-09 / NOR : JUSC0520349C du 2 mai 2005 (ministère de la justice) relative à la lutte contre les mariages simulés ou arrangés (texte non publié)
AVRIL 2005
Décret n° 2005-401 du 29 avril 2005 portant ouverture de crédits à titre d?avance (JO du 30/04/2005) [sur le site Legifrance]
Arrêté du 29 avril 2005 définissant le modèle du compte rendu de l'enquête relative au logement (JO du 25/05/2005) [sur le site Legifrance]
Télégramme du 29 avril 2005 (ministère de l?intérieur / ministère de la cohésion sociale) relatif à l?entrée en vigueur le 1er mai 2005 des nouvelles modalités d?instruction des demandes de regroupement familial (texte non publié)
Circulaire n° NOR : INT/D/05/00051/C du 22 avril 2005 relative à l'application de la loi n° 2003-1176 du 10 décembre 2003 modifiant la loi n° 52-893 du 25 juillet 1952 relative au droit d'asile [sur le site www.interieur.gouv.fr]
Décret n° 2005-381 du 20 avril 2005 relatif à l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations et modifiant le code du travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat) (JO du 24/04/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DPM/DMI2 n° 2005-194 du 19 avril 2005 relative à la délivrance des autorisations provisoires de travail aux artistes et techniciens du spectacle (BO Travail n° 2005/6 du 30/06/2005) [sur le site www.travail.gouv.fr]
Cette circulaire a également été publiée au BO Solidarité/Santé n° 2005/6 du 15/07/2005 [sur le site www.sante.gouv.fr]
MARS 2005
Délibération n° 2005-052 du 30 mars 2005 portant avis sur le projet de décret en Conseil d'Etat prévu par l'article L. 211-7 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et relatif aux modalités de mise en ?uvre par les maires, agissant en leur qualité d'agents de l'Etat, d'un traitement automatisé de données à caractère personnel relatif aux demandes de validation des attestations d'accueil (demande d'avis n° 1 046 585) (JO du 6/08/2005) [sur le site Legifrance]
Note d'information DGAS/1C n° 2005-165 du 24 mars 2005 relative au droit au revenu minimum d?insertion des ressortissants de l?Union européenne et des autres États parties à l?accord sur l?Espace économique européen (BO Solidarité/Santé n° 2005/4 du 15/05/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
Décret n° 2005-253 du 17 mars 2005 relatif au regroupement familial des étrangers pris pour l'application du livre IV du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (JO du 19/03/2005) [sur le site Legifrance]
Arrêté du 16 mars 2005 portant approbation de la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public (EPRA) (JO du 31/03/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DHOS/DSS/DGAS n° 2005-141 du 16 mars 2005 relative à la prise en charge des soins urgents délivrés à des étrangers résidant en France de manière irrégulière et non bénéficiaires de l?Aide médicale de l?Etat (article L. 254-1 du code de l?action sociale et des familles, issu de l?article 97 de la loi de finances rectificative pour 2003 du 30/12/2003) (BO Solidarité/Santé n° 2005/4 du 15/05/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
Protocole d?accord DPM/OMI/FASILD du 16 mars 2005 relatif à la mise en ?uvre du service public de l?accueil et du contrat d?accueil et d?intégration (fichier Pdf) [sur le site www.social.gouv.fr]
Note d?information DPM/SDN/N1B n° 2005-125 du 9 mars 2005 relative aux statistiques concernant les demandes de naturalisation ou de réintégration par décret (statistiques du 3ème trimestre 2004) (texte non publié)
Décret n° 2005-215 du 4 mars 2005 relatif à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (JO du 6/03/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DPM/DMI2 du 2 mars 2005 relative aux travailleurs saisonniers étrangers dans le secteur agricole pour la campagne 2005 (texte non publié)
FÉVRIER 2005
Circulaire DPM/SDN/N3 n° 2005-104 du 24 février 2005 relative à l?enquête diligentée par les services préfectoraux sur les demandes d?acquisition de la nationalité française par déclaration (BO Solidarité/Santé n° 2005/3 du 15/04/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
Décret n° 2005-170 du 23 février 2005 pris pour l'application des articles 47 et 170-1 du code civil (JO du 25/02/2005) [sur le site Legifrance]
Arrêté du 22 février 2005 relatif au compte rendu de l'entretien individuel prévu à l'article 15 du décret n° 93-1362 du 30 décembre 1993 relatif aux déclarations de nationalité, aux décisions de naturalisation, de réintégration, de perte, de déchéance et de retrait de la nationalité française (JO du 20/03/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire n° NOR : INT/D/05/00026/C du 18 février 2005 relative à la codification des textes relatifs à l?entrée et au séjour des étrangers et au droit d?asile. Application de l?ordonnance n° 2004-1248 du 24 novembre 2004 relative à la partie législative du code de l?entrée et du séjour des étrangers et du droit d?asile [sur le site www.interieur.gouv.fr]
Circulaire DHOS/G n° 2005-57 du 2 février 2005 relative à la laïcité dans les établissements de santé (BO Solidarité/Santé n° 2005/2 du 15/03/2005) [sur le site www.sante.gouv.fr]
JANVIER 2005
Loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale (JO du 19/01/2005) [sur le site Legifrance]
>> Rectificatif (JO du 27/01/2005) [sur le site Legifrance]
Décret n° 2005-25 du 14 janvier 2005 modifiant le décret n° 93-1362 du 30 décembre 1993 relatif aux déclarations de nationalité, aux décisions de naturalisation, de réintégration, de perte, de déchéance et de retrait de la nationalité française (JO du 15/01/2005) [sur le site Legifrance]
Circulaire DPM/ACI1 n° 2005-23 du 13 janvier 2005 relative à la généralisation du service public de l?accueil des primo-arrivants et du contrat d?accueil et d?intégration (fichier Pdf) [sur le site www.social.gouv.fr]
Cette circulaire a été publiée au BO Solidarité/Santé n° 2005/6 du 15/07/2005 [sur le site www.sante.gouv.fr]
Lettre ministérielle du 3 janvier 2005 relative aux titres de séjour des réfugiés attestant de la régularité de leur entrée sur le territoire français et leur permettant d?ouvrir droit aux prestations familiales et sociales [sur le site www.legislation.cnav.fr]