The EU's border agency is also due to open a "risk analysis cell" in Nouakchott, Mauritania, in autumn this year, according to documents obtained by Statewatch and published here. The two "action files" put heavy emphasis on the "prevention of irregular departures" towards the Canary Islands and increased cooperation on border management and anti-smuggling activities. Earlier this month, the Council authorised the opening of negotiations on status agreements that would allow Frontex to operate in both countries.
21 juillet 2022
14 juillet 2022
FUEL CUT PLEDGE Penny Mordaunt vows to halt Channel migrant crossings by cutting off fuel supplies and boats
WANNABE-PM Penny Mordaunt will cut off fuel supplies and boats from people smugglers in France in a bold bid to halt perilous Channel crossings.
The leading 'Stop Rishi' candidate promised to crack down on sick traffickers upstream - and offered France Britain's help to guard their borders better against illegal migrants.
13 juillet 2022
Europe welcomes - A decent and humane asylum policy is possible in Europe
At times when European solidarity was lacking and public policy on asylum became more restrictive in some Member States, thousands of European cities and municipalities declared themselves safe harbours and cities of refuge. As a response to the disaster in Moria, the humanitarian catastrophe in Afghanistan, and more recently the war in Ukraine, municipalities stepped up their efforts to welcome people fleeing, no matter where they come from.
This interactive map demonstrates that solidarity initiatives on the local level go beyond existing national efforts in welcoming and integrating asylum-seekers and refugees. We believe that a greater role and involvement of municipalities in decision-making can lead towards creating a more humane, effective and efficient EU asylum system.
https://www.europewelcomes.org
10 juillet 2022
Grèce:Une réfugiée qui se cachait à Chios, morte de faim et de soif
Terrifiant
A force d’instaurer une politique systématique de refoulements, les réfugiés qui arrivent dans les îles font tout pour ne pas être repérés par la police. Ils sont obligés de se cacher pendant de jours voire de semaines, errant affamés et assoiffés à des endroits déserts et évitant tout contact avec la population. Ils n’osent même pas donner leurs localisations à des solidaires, car ceux-ci seraient bien obligés de signaler la présence des arrivants aux autorités, faute de quoi ils risqueraient de se retrouver sur le banc des accusés avec des charges très lourdes en tant que smugglers.
Résultat inévitable : sans vivres ni soins médicaux, les plus vulnérables parmi les réfugiés meurent d’épuisement au bout de quelques jours. Cela est déjà arrivé à la frontière d’Evros, maintenant c’est le tour de l’île de Chios d’enregistrer sa première réfugiée morte de faim et de soif. La politique de la criminalisation de la solidarité finit par donner bien ses fruits…
https://www.efsyn.gr/ellada/
09.07.2022, 11:05 Mis à jour le : 09.07.2022, 13:34
Une réfugiée à Chios, morte de faim et de soif,
Georges Pagoudis
Une femme réfugiée a été retrouvée morte, probablement de faim et de soif, à Chios et plus précisément dans la région d'Agia Triada à Kardamylon.
La femme serait morte d'épuisement après être restée plusieurs jours à la rase campagne, puisque tout indique qu'elle faisait partie d'un groupe de réfugiés qui sont arrivés dans la région fin juin.
En plus de la réfugiée décédée, deux ou trois autres femmes se trouvent toujours dans les montagnes de Kardamylos à Chios et sont en danger.
Selon les dernières données, les femmes ont été en contact ces derniers jours avec leurs proches, qui à leur tour ont contacté des ONG qui fournissent une assistance juridique aux réfugiés, afin d'essayer de les aider. Cependant, nous ne savons pas pour l’instant si la personne trouvée morte hier, vendredi 8/7, fait partie du groupe de trois femmes qui ont contacté leurs proches.
Les réfugiées ont déclaré qu’elles faisaient partie d’un le groupe de 30 personnes arrivé à Chios depuis fin juin.
Selon les informations, les réfugiés ont d'abord contacté une ONG à Samos, qui a ensuite averti des volontaires à Chios.
Les réfugiés ont cependant refusé de donner leur géolocalisation, car les volontaires, afin de pouvoir apporter leur aide en évitant toute implication criminelle comme cela est arrivé récemment à un syrien accusé d’avoir offert de la nourriture et de l'eau à des réfugiés qui se cachaient dans une situation similaire. Quelque part là-dedans, la communication a été coupée avec des résultats tragiques.
"«We are coming in Kyios before 5 days and we don\t get any...and one woman in a coma» |Nous sommes arrivés à Chios il y a 5 jours et nous n'en recevons pas aucune... et une femme dans le coma" était le dernier message qu'ils ont envoyé aux bénévoles.
Ici, il convient de noter que le 30 juin, un bateau a été enregistré à l'arrivée dans la zone et 18 personnes d'origine africaine ont été retrouvées, dont une femme qui a dû être transférée à l'hôpital en raison de l'épuisement. Les autres ont été transférés dans une structure de mise en quarantaine à Lefkonia. Dans les jours suivants, cependant, plusieurs personnes ont été enregistrées comme nouveaux arrivants, sans que des précisions soient données sur la date et le lieu de leur arrivée
Des policiers et un médecin légiste se sont précipités à l'endroit où la femme a été retrouvée et ont exclu la possibilité d'un acte criminel. Le corps de la victime a été transporté à l'hôpital alors qu'une enquête préliminaire est en cours.
06 juillet 2022
Melilla, le lieu d’un massacre – Lettre ouverte aux députés européens
« Nous avons passé un cap. Le massacre est sous nos yeux. Les morts s’amoncèlent. Et il semble que ça ne compte pas. » Après les exactions de Melilla, le collectif « J'accueille l'étranger » interpelle les député·es européen·nes avec force : « Prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration » !
New director, same tragedy
5 July 2022 – On Monday 4 July Frontex announced that its Management Board, made up of representatives of EU countries’ border authorities – mostly police officers active at national level -, has appointed Aija Kalnaja as Executive Director ad interim for the agency. This follows the resignation of former director Fabrice Leggeri in April 2022, amidst ongoing investigations by EU’s anti-fraud watchdog OLAF into Frontex‘s role concerning allegations of harassment, misconduct and illegal pushbacks. Kalnaja was already acting Executive Director since the departure of Leggeri.
Grano: una guerra globale
Secondo molti osservatori internazionali, la guerra in corso in Ucraina si esprimerebbe non solo mediante l’uso dell’artiglieria pesante e di milizie ufficiali o clandestine, responsabili di migliaia di morti, stupri e deportazioni. Esisterebbero, infatti, anche altri campi sui quali il conflitto, da tempo, si sarebbe spostato e che ne presuppongono un allargamento a livello globale. Uno di questi ha mandato in fibrillazione gli equilibri mondiali, con effetti diretti sulle economie di numerosi paesi e sulla vita, a volte sulla sopravvivenza, di milioni di persone. Si tratta della cosiddetta “battaglia globale del grano”, i cui effetti sono evidenti, anche in Occidente, con riferimento all’aumento dei prezzi di beni essenziali come il pane, la pasta o la farina, a cui si aggiungono quelli dei carburanti, oli vari, energia elettrica e legno.
05 juillet 2022
Gaining Ground: Promising Practice to Reduce & End Immigration Detention
Immigration detention represents one of the most flagrant human rights violations of our time. In recent years, IDC has seen a number of governments begin to recognise that effective and feasible alternatives to detention (ATD) do exist. This paper was written to provide an overview of practical examples and recent developments in the field of alternatives to detention (ATD), in order to highlight promising practice and encourage further progress in this area. It aims to inspire and embolden governments, local authorities, international organisations, civil society and community actors and other stakeholders, with steps they can take to move away from the use of immigration detention. This report includes an Annex compiling short country profiles for the 47 countries included in the research mapping.
30 juin 2022
Et si la France prenait vraiment « sa part » dans l’accueil des réfugiés ?
François Héran, démographe
Au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le président Macron a pris la parole en sa qualité de président du Conseil de l’Union européenne pour assurer que chaque pays, y compris la France, allait « prendre sa part » dans l’accueil des réfugiés. « Nous le ferons, ajoute-t-il, en Européens, de manière coordonnée, responsable et solidaire » (discours du 25 février 2022).
Mare Liberum
Carte marine du SHOM indiquant la profondeur de l'eau, les récifs et autres dangers et les phares.
Carte n°7081 du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine https://www.shom.fr/fr )
Autorisation de reproduction n°448/2007.
Maroc. À Nador, les morts sont africains, l’argent européen
Le 24 juin 2022, au moins 23 migrants sont morts à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, et il y a eu plus d’une centaine de blessés des deux côtés. L’ONU et l’Union africaine exigent une enquête indépendante. La coopération migratoire entre le Maroc et l’Espagne est de nouveau pointée du doigt. Reportage à Nador.
L’informalisation des politiques migratoires : les pièges de la soft law
Note #14 - juin 2022
Mal connue du public, la soft law est une arme redoutable entre les mains des États, qui utilisent cette méthode quand ils veulent contourner les contraintes et la rigidité que leur imposeraient les lois nationales ou les textes et traités internationaux. Elle est souvent mobilisée dans le domaine du « contrôle des flux migratoires », sans qu’il soit facile de faire toujours la différence entre la stricte application du droit et ses contournements. L’externalisation des politiques d’asile et d’immigration est un exemple typique du recours à la soft law : l’Union européenne (UE) ou ses États membres trouvent avantage à négocier toute une foule d’arrangements aux noms divers, plus ou moins informels, avec leurs « partenaires » des pays tiers, fictivement présentés sur un pied d’égalité. voir migreurope
Note #14 - juin 2022
Mal connue du public, la soft law est une arme redoutable entre les mains des États, qui utilisent cette méthode quand ils veulent contourner les contraintes et la rigidité que leur imposeraient les lois nationales ou les textes et traités internationaux. Elle est souvent mobilisée dans le domaine du « contrôle des flux migratoires », sans qu’il soit facile de faire toujours la différence entre la stricte application du droit et ses contournements. L’externalisation des politiques d’asile et d’immigration est un exemple typique du recours à la soft law : l’Union européenne (UE) ou ses États membres trouvent avantage à négocier toute une foule d’arrangements aux noms divers, plus ou moins informels, avec leurs « partenaires » des pays tiers, fictivement présentés sur un pied d’égalité. voir migreurope
30 mars 2020
Poème d'un inconnu
New York ne reste plus debout,
Le mur chinois n'est plus une forteresse,
et la Mecque est vidée.
Les câlins et les bisous deviennent soudainement des armes
Et le fait de ne pas rendre visite aux parents et aux amis devient un acte d'amour.
Soudain, vous avez réalisé que le pouvoir,
La beauté,
L'argent ne valaient rien et ne pouvaient pas vous procurer l'oxygène pour lequel vous vous battiez.
Le Monde continue sa vie et il est magnifique ;
Il ne met en cage que les humains.
Je pense qu'il nous envoie un message :
"Vous n'êtes pas indispensables.
L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien.
Et même mieux.
Quand vous reviendrez,
Rappelez-vous que vous êtes mes invités...Pas mes maitres."
10 février 2020
Un risque accru d’expulsions illégales de mineur·e·s
Un risque accru d’expulsions illégales de mineur·e·s
Il entérine ainsi la possibilité pour l’administration d’expulser un∙e jeune qui demande protection en raison de sa minorité et de son isolement dès lors qu’un département l’a considéré⋅e comme majeur⋅e, le plus souvent à l’issue d’une procédure d’évaluation sommaire fondée sur des critères subjectifs. Et peu importe au Conseil d’État que le ou la jeune n’ait pas pu exercer de recours devant le juge des enfants. On sait pourtant que – dans certains départements – la moitié des mineur∙es qui saisissent ce juge voient finalement leur minorité reconnue.
Tout au plus, le Conseil d’État consent-il à évoquer la possibilité pour le juge administratif saisi d’un recours contre la mesure d’éloignement de surseoir à statuer quand il a connaissance d’une saisine préalable du juge des enfants mais seulement « si une telle mesure est utile à la bonne administration de la justice ». De même, il peut aussi décider de poser une question préjudicielle à l’autorité judiciaire mais uniquement« en cas de difficulté sérieuse ». Ces précisions ne constituent en rien des garanties contre le risque d’expulsion d’enfants en danger par l’administration.
Contrôler avant de protéger
Nos organisations constatent que – dans de nombreux territoires – l’application du décret a pour effet de laisser à la rue des enfants en demande de protection pendant toute la procédure en préfecture. Le Conseil d’État prend acte de cette réalité et rappelle à juste titre qu’« il incombe aux autorités du département de mettre en place un accueil provisoire d’urgence pour toute personne se déclarant [MNA], sans pouvoir subordonner le bénéfice de cet accueil [à la mise en œuvre de la procédure prévue par le décret] ».
Il vide toutefois de tout son sens le principe de l’inconditionnalité de l’accueil provisoire en précisant qu'une telle obligation s'applique « sous réserve des cas où la condition de minorité ne serait à l’évidence pas remplie ».
Alors qu’environ 70 départements mettent déjà en œuvre ce dispositif et qu’un mécanisme d’incitation financière a été annoncé par le premier ministre, nos organisations sont extrêmement inquiètes du sort réservé à ces enfants en situation de grande vulnérabilité.
Nous constatons qu’ils sont de moins en moins nombreux à se rendre dans nos permanences. Globalement, leur état de santé se dégrade et les suspicions de cas d’exploitation augmentent. Autant de signes qui confirment nos
craintes que ces enfants et adolescents, dissuadés de demander une protection par un tel dispositif, restent exposés à tous les dangers. Nos organisations persistent à demander le retrait de ce décret et appellent tous les départements, chefs de file de la protection de l’enfance, à renoncer à participer à ce dispositif.
Liste des associations signataires
Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers ; Association nationale des assistants de service social ; Armée du Salut ; CNAPE ; DEI-France ; Fédération des acteurs de solidarité ; fasti ; FEHAP ; Fédération Entraide Protestante ; gisti, groupe d'information et de soutien des immigré.e.s ; Hors la rue ; La Cimade ; Ligue des droits de l'Homme ; Médecins du Monde ; Médecins sans frontières ; Secours Catholique ; Solidaires ; Syndicat de la Magistrature ; Syndicat des avocats de France ; UNIOPSS ; Unicef France
03 octobre 2019
Hannah Arendt : Quand tout le monde vous ment
24 septembre 2019
DÉBAT PARLEMENTAIRE SUR LA POLITIQUE MIGRATOIRE
Nous ne sommes que quelques-uns parmi des milliers de citoyens qui accompagnent des étrangers dans la défense de leurs droits fondamentaux, ou plus simplement qui les accueillons chez nous.
Il nous semble utile de rappeler la réalité des chiffres : la France est certes en 2e position en termes de demandes « brutes », mais il est impératif de rapporter ce chiffre à la population de chaque pays. Le seul indicateur valable est le nombre de demandeurs par millions d’habitants, et cette fois nous redescendons au... 9e rang européen !
La Suède, l’Allemagne, l’Islande, le Luxembourg, le Liechtenstein, Malte, la Grèce et Chypre accueillent proportionnellement largement plus de demandeurs d’asile que la France. Sommes-nous le seul pays à voir le nombre de demandes continuer à croître ?
Non plus... Entre 2017 et 2018, il y a eu +20% de demandes d'asile en France. Mais il y a 8 pays qui ont une croissance plus élevée. Le Portugal (+22%), la Slovénie (+95%), les Pays-Bas (+27%), Malte (+26%), Chypre (+70%), l'Irlande (+26%), la Belgique (+29%), ou encore l'Espagne (+70%).
Notre taux d’obtention de l’asile en première instance, à 28%, nous place lui au... 25e rang européen1 .
Ces chiffres démontrent, de manière factuelle, que la France n’est absolument pas un pays laxiste, et n’est aucunement un des premiers pays en termes de nombre de demandeurs d’asile accueillis.
En tant que Français, je peux accéder à cent quatre-vingt huit pays sans même avoir besoin d’un visa. Ne fuyant ni la guerre ni la misère, toute installation dans un autre pays ne serait rien d’autre qu’une émigration économique, ou « de confort ». Un Afghan, lui, ne peut se rendre que dans une trentaine de pays sans visa, et aucun de ces pays n’est européen. Idem pour un Soudanais. Ceci démontre le paradoxe suivant : nous « condamnons » l’émigration économique, mais nous sommes les premiers à la pratiquer. Et plus l’émigration est vitale, plus nous l’entravons.
Pour ceux qui arrivent à échapper à l’enfer Libyen, à la prison et à l’esclavage, puis à survivre à la traversée de la Méditerranée, quand ils débarquent enfin en Europe nous les enfermons dans la torture administrative du règlement Dublin, qui les force à déposer une demande d’asile dans un pays qu’ils n’ont pas choisi, ou ils ont potentiellement moins de chances d’obtenir une protection ou de s’intégrer. Ce règlement injuste, irrationnel, qui déséquilibre l’Europe, est en passe d’être réformé. Ce qui est prévu est presque pire : les demandeurs d’asile seront contraints d’aller dans les pays les moins accueillants d’Europe, ces derniers pourront refuser de les accueillir en payant très cher.
Nous les côtoyons, nous les accompagnons, nous pouvons témoigner que ce sont des hommes, femmes et enfants qui n’ont qu’une seule aspiration : vivre sereinement parmi nous. Être « débouté du droit d’asile » ne veut pas forcément dire que sa situation ne relève pas du statut de réfugié, mais juste qu’il n’a pas été possible de le prouver.
Nous les côtoyons, nous les accompagnons, ces familles qui ont parfois plusieurs enfants scolarisés, nés en France, ces familles parfaitement intégrées, qui parfois ont travaillé, ont payé des impôts pendant plusieurs années et qui du jour au lendemain se voient refuser un renouvellement de titre de séjour et deviennent « indésirables » aux yeux de l’administration. Nous les suivons, nous les hébergeons, ces jeunes qui ont traversé plusieurs pays, la Méditerranée, au péril de leur vie, et qui une fois arrivés voient leur minorité contestée en vertu d’évaluations hasardeuses, de tests osseux ineptes, et qui se retrouvent du jour au lendemain en « zone grise » : majeurs pour ceux qui accueillent les mineurs, mineurs pour ceux qui prennent en charge les majeurs... donc à la rue, sans aucune aide le temps de leur recours devant le tribunal. Nous les entendons ces responsables d’établissement scolaires, ces petits patrons, qui ne comprennent pas que l’administration les prive de ces élèves ou apprentis volontaires, motivés.
Seule une petite partie des déboutés retournent dans leur pays, c’est un fait, malgré les nombreuses aides au retour, malgré la dureté du statut de sans-papiers en France. Au lieu de les stigmatiser, de les précariser encore plus, il est temps de prendre conscience que s’ils font le choix, difficile, d’une vie en France sans statut, c’est qu’une vie dans leur pays serait encore plus invivable.
Nous n’affirmons pas être majorité à penser ainsi, mais nous pouvons au moins affirmer que nous sommes nombreux, toutes tendances politiques confondues, et nous constatons chaque jour que cet engagement porte ses fruits. Nous avons l’intime conviction que nos concitoyens qui sont actuellement opposés à l’accueil des étrangers changeraient de point de vue s’ils avaient l’occasion de se forger leur opinion par eux-mêmes, s’ils fréquentaient les personnes en attente de refuge, s’ils n’étaient pas aveuglés par les discours opportunistes et mensongers de ceux qui n’ont d’autres
20 janvier 2019
Grève de la faim dans les CRA
Centres de rétention : grève de la faim et soif de justice
Au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) et au Bois de Vincennes (Paris), des étrangers dénoncent « les violences policières » et leurs conditions de rétention.
On est torturés, on est humiliés : 44 sans-papiers en grève de la faim au CRA de Vincennes
France : une centaine de migrants en grève de la faim dans deux centres de rétention
Infomigrants 10/01/2019
Une quarantaine de personnes du centre de rétention de Vincennes, et 70 personnes du centre de rétention du Mesnil-Amelot, tous deux en région parisienne, observent une grève de la faim. Les migrants grévistes dénoncent notamment leurs conditions de rétention, les violences policières et le manque d’accès aux soins.
Grève de la faim en cours au CRA de Vincennes : communiqué des prisonniers
Paris luttes info 4/01/2019
* abonnementvia le web a http://listes.rezo.net/mailman
* archives : http://listes.rezo.net/archive
ALBANIE : FACE À LA GROGNE SOCIALE, EDI RAMA RÉVOQUE LA MOITIÉ DE SON GOUVERNEMENT
Le Courrier des Balkans
08 juin 2018
Ce sera la dernière !
Ce sera la dernière, disait à peu de choses près Gérard Collomb lors de l'évacuation d'un campement de migrants en août 2017. Il confiait alors à la police le soin de disperser le "flux de migrants" arrivant sur le territoire parisien. Nous savions alors qu'il n'en serait rien, puisque disperser les flux n'a jamais permis (fort heureusement) de les faire disparaître.
Pierre HENRY, Directeur général de France terre d'asile
France Terre d'Asile
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